MEXIQUE – BASSE CALIFORNIE : Tikal visite le sud de la Basse Californie

par | 25 Fév 2017 | Mexique, Sur la route Panaméricaine | 0 commentaires

Date de dernière mise à jour : le 6 novembre 2019

Une fumigation et un contrôle du véhicule plus tard, on passe en Basse Californie du Sud. On traverse Guerrero Negro, on fait quelques courses dans un supermarché aussi bien rempli qu’un magasin soviétique sous l’ère communiste puis on reprend la route.

On se dirige vers l’est. Il faut donc traverser la péninsule pour atteindre la mer de Cortez. C’est aride et plein de cactus.

On arrive finalement à Santa Rosalia. En attendant le reste de la caravane (Un p’tit pneu plus loin et Visiterra), on goute aux meilleurs tacos al pastor que l’on ait mangé (viande marinée et cuite sur une broche à la manière des kebabs). On ne visite pas la ville qui ne nous attire pas réellement. Donc lorsque tout le monde arrive, on reprend la route pour trouver un spot pour la nuit.

On trouve un petit coin de paradis isolé sur le bord de la mer avec personne. C’est magnifique. Sauf que la route pour y aller nécessite un 4×4 et après parcours par Tikal, on se rend compte que nos copains Visiterra et Un p’tit pneu plus loin ne passeront pas à certains endroits… On reprend donc la route pour descendre plus au sud.

Et finalement on tombe sur un camping sur la plage Santispak. C’est magnifique. On s’y installe pour quelques jours !

On y rencontre un couple de français à la retraite vivant sur un voilier. Ils nous invitent à prendre l’apéro. On se rend compte que la vie sur un bateau ne doit pas être si différente de la vie dans un camion… le mal de mer en plus.

On reprend finalement la route. C’est le moment des adieux avec Un p’tit pneu plus loin qui doit se diriger vers La Paz pour traverser vers le Mexique central et suivre son calendrier. De notre côté, on reste avec Visiterra pour faire la boucle du sud. Après une visite de Loreto, on continue vers un spot sauvage en bord de mer où l’on passe la nuit.

Le lendemain on atterrit dans un camping après avoir dépassé La Paz. On y fait la rencontre de Jérémy, Lucie et leurs deux filles. Et puis on retrouve enfin des douches.

Avant de repartir, et grâce à la clé de Jérémy (qui voyage avec sa famille en camping-car Iveco), les hommes se lancent dans un petite vidange de Tikal. Oui on dirait que c’est rien mais ça prend un petit bout de temps, étant donné qu’il faut démonter 2 ou 3 trucs avant d’accéder au filtre à huile. Pratique.

Tikal repart donc avec de l’huile toute propre. On se dirige vers le sud. Toujours. Les plages sont souvent des spots gratuits et on opte même pour un petit chemin off-road. Les paysages sont splendides. Désert et mer bleue. On rencontre notre premier roadrunner, le « bip bip » de « Bip Bip et le Coyote ». Mais la route… horrible !! On fait de la tôle-ondulée pendant 60 km. Et tout vibre. Le chemin est pire que celui fait en Alaska jusqu’au Cercle Arctique. On est finalement bien content de retrouver l’asphalte. Un comble.

On arrive proche d’une ville super touristique. San José del Cabo. Malgré tout on trouve une plage pour passer la nuit et le lendemain profiter d’une petite crique pas très loin. Notre spot pour ce soir-là est d’un calme olympien. On en oublierait presque qu’on est vendredi.

Enfin jusqu’à 21h. Heure à laquelle il semblerait que ça soit le top départ de la soirée. Les voitures arrivent sur la plage. Et on passe une nuit bercée par une demie douzaine de musiques différentes (chaque voiture ayant son propre son).

On reprend donc la route en quête de tranquillité pour les prochains jours. On remonte vers le nord avant de finir la boucle et revenir vers La Paz.

On rejoint une réserve de protection des tortues marines qui favorise la protection des œufs contre les prédateurs et réintroduit les bébés tortues dans la mer (parfois un poil agitée). Jolie expérience.

On se dirige maintenant vers La Paz. Le moment de prendre le ferry pour rejoindre l’autre côté du Mexique approche. Après quelques formalités en douane et quelques aventures au port (on arrive à se perdre après le passage des douanes, à ressortir sans le vouloir du port et à devoir re-rentrer avec de nouveau les contrôles…), on obtient notre permis de 10 ans pour l’importation temporaire du véhicule et ça c’est une super nouvelle parce que ça veut dire que l’on pourra revenir garer Tikal au Mexique lorsque l’on rentrera en France !

La traversée prend 12 heures normalement. On embarque donc pour une nuit en mer en direction de Mazatlan.

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