Isolation fourgon aménagé : isolant multicouche, tasseaux et contreplaqué

par | 20 Juin 2016 | Vanlife - Aménagement | 24 commentaires

Date de dernière mise à jour : le 3 avril 2020

La pose de l’isolant multicouche et de ses tasseaux

L’idée est de former une couche d’air d’environ 2 centimètres entre le liège (que nous avons installé ici) et l’isolant mince. Nous plaçons donc à l’aide d’équerres plates fixées dans la carrosserie, un maillage de tasseaux sur lequel sera fixé l’isolant multicouche.

Nous passons ensuite à la pose de l’isolant multicouche, qui sera agrafé sur les tasseaux. Vu que la première étape nous a particulièrement plu, on repart pour une deuxième couche de tasseaux placée par dessus l’isolant mince, afin de créer une deuxième couche d’air de 2 centimètres. On en profite aussi pour concevoir le caisson en bois étanche qui accueillera notre bouteille de gaz.

Petite astuce : pour visser à travers le multicouche sans que la ouate s’enfile autour de la mèche, faites d’abord un trou à l’aide d’un fer à souder !

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Le contreplaqué

Étape cruciale de l’aménagement, vient enfin le moment de placer les cloisons en contreplaqué ! Pour cela, nous avons commandé une dizaine de plaques de CP de 8mm pour milieux extérieurs (dans ce style), que nous allons découper soigneusement et visser sur les tasseaux. Le tout est ensuite passé à un traitement qui résiste à l’eau et qui fera aussi office se sous-couche pour la peinture (pour nous le DIP Etanch – Traitement bois contre l’eau, qui n’a plus l’air d’être produit sous cette référence).

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Notre retour sur notre isolation

Alors, concrètement, quel est notre avis sur l’isolation que nous avons mise en place ? Après avoir pu tester Tikal dans différentes conditions pendant plusieurs mois, voici notre retour d’expérience :

L’humidité

En climat tempéré, nous n’avons jamais rencontré de problèmes de condensation dans le camion. Les seuls soucis sont apparus durant la saison des pluies en Amérique Centrale, ou la surface des meubles a commencé à moisir ! Il ne s’agissait que d’une fine couche, facilement nettoyable, et n’était liée qu’aux conditions d’humidité extrême, non pas à un manque d’aération.

Le froid

Les températures que l’on a pu rencontrer lors de nos deux voyages n’ont jamais été très basses. Le thermomètre n’est descendu qu’à -10°C au plus froid. Et dans ces conditions, nous n’avons pas eu très froid. Bon, sortir de sous la couette le matin est un peu plus difficile que d’habitude, mais c’est tout à fait gérable. Précisons aussi que nous avons une grosse couette en plume pour l’hiver, mais que nous ne nous sommes jamais servis de notre petit chauffage d’appoint au propane durant tous nos voyages.

Le chaud

Nous sommes passés par des températures particulièrement hautes, tout au long de nos voyages (le pire ayant été dans le Nevada, avec une nuit horrible près de Las Vegas où le thermomètre indiquait toujours 43°C à 21h…). Dans ces cas-là, l’isolation n’est pas d’une grande utilité. La chaleur finit toujours par entrer dans le camion, et met beaucoup de temps à s’en aller… Une bonne isolation permet de repousser un peu l’heure du réveil, et de pouvoir tenter des grasses matinées, même en plein soleil. Par contre, c’est beaucoup moins évident en fin de journée. Quand la fraicheur revient au moment du coucher du soleil, l’isolation conserve la chaleur à l’intérieur du camion pendant encore plusieurs heures. Il faut donc aérer le plus possible (et dans ce cas, un lanterneau avec ventilateur extracteur est la meilleure solution).

 

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