Date de dernière mise à jour : le 6 novembre 2019
Pour ceux qui réussiront à lire cet article jusqu’au bout, ils pourront découvrir deux images secrètes de notre ballade à Seattle :
- Trump nu (bon, on s’est dit que ce n’était pas super vendeur comme incitation à la lecture, du coup on a mis un second bonus)
- Un avion sur un train (parce Seattle c’est aussi la ville de fabrication des petits boeing). Et ça, c’est beaucoup plus impressionnant !! ou pas.
Nous quittons donc Vancouver en début d’après-midi et décidons de nous diriger directement vers Seattle.
Mais d’abord il y a le passage de frontière. Une bonne file d’attente s’étire sur quelques dizaines de mètres et ne semble rien présager de bon pour nous… D’autant plus qu’en nous approchant du poste de douane, nous découvrons qu’après le passage, il existe 2 directions : celle qui file vers la liberté et Seattle, et l’autre.
L’autre, c’est celle qui va vers un passage couvert synonyme de contrôle approfondi du véhicule.
On le sait, on a eu trop de chance jusque-là avec notre plaque étrangère et notre Iveco inconnu du nouveau continent. Cette fois c’est certain on va y passer. On devra vider le camion.
Mais non. Niet. Nada. La bonne étoile des baroudeurs est encore avec nous.
Ça se passe nickel. Contrôle de nos passeports. 2 ou 3 questions de routine sur nos projets et notre voyage. Voilà.
On file donc vers la liberté !
On arrive à Seattle de nuit. Oui décidément on aime bien les défis. On va être servis.
Oui parce que vous vous souvenez de l’épisode de Vancouver (réveil 5h du matin, police tout ça…), on veut éviter d’expérimenter les réveils policiers dans toutes les grosses villes. Et puis cette fois il y a des points sur ioverlander. Direction un premier spot.
Manque de bol, les points GPS indiqués sont erronés et on se retrouve sur le parking d’un chantier naval…
2ème chance. En plein milieu de Seattle, parking dans une rue vers le quartier étudiant et animé. On est vendredi soir. Il y a du monde. Beaucoup de monde. Et pas de place de parking. Loupé.
3ème chance, un spot plus loin du centre, sur Mercer Island. C’est parti. On tourne. On tourne et rien. Le point GPS semble être sur la bretelle d’autoroute…
Ah oui mais il y a différents niveaux et il s’agit du parking d’un parc, parking situé sous la bretelle de l’autoroute…
Il est 23h. Ce parking sera parfait.
Le lendemain on découvre l’existence des « park & ride » qui sont des parkings gratuits (c’est assez rare pour être signalé) situés à proximité des transports en commun. Pratique pour rejoindre le centre-ville.
Ce qui est encore plus pratique c’est que sur Mercer Island, il y a un park & ride juste à côté de là où nous avons passé la nuit.
On gare Tikal et direction le centre, en bus donc.
On se dirige vers l’aquarium mais après quelques hésitations, on décide de continuer à parcourir les rues.
On se perd dans les couloirs du public market center, Pike Place. Un des plus vieux marché des Etats-Unis, il rassemble une multitude de stands, allant de la poissonnerie, au bouquiniste en passant par le fleuriste et le vendeur de souvenirs.
Puis on décide de se poser un peu histoire de planifier la suite.
En fait pour Monsieur, Seattle ça sonne surtout Jimmy Hendrix, Nirvana, Pearl Jam… musique quoi (oui certes pour moi ça évoque aussi quelques séries télé, genre Grey’s Anatomy… sur laquelle j’ai dû tomber deux ou trois fois à la télé. Bon, j’avoue, un peu plus. Mais au grand jamais je n’ai regardé plus de… 7 saisons…)
Bref, donc c’est décidé, le programme de cette après-midi sera l’EMP museum (musée de la musique, rien à voir avec ma digression télévisuelle). Nous nous cultiverons donc. Et ça tombe bien, ce sont les 25 ans (oui oui nous aussi ça nous a filé un coup de vieux) de l’album Nevermind et il y a une expo sur Nirvana.
Point pratique :
Pour ceux qui ont du temps et envie de voir à la fois l’EMP, l’aquarium, faire un tour en bateau… la ville propose un city pass pour 74 dollars, qui combine plusieurs activités. De notre côté, on ne pense passer qu’un jour ici et nous n’aurons pas le temps d’utiliser les avantages dudit pass.
Après un déjeuner local, on file vers l’EMP en prendre plein les oreilles.
Après le musée, les jambes sont un peu lourdes, mais on ne peut pas partir de Seattle sans avoir fait au moins un bar. Il est un peu tôt pour la musique live, mais musique il y aura.
On rentre finalement au camion vers minuit, en fredonnant come as you are…
Demain direction Portland.
Vous avez tenu jusqu’au bout ! (sachez que l’on voit les tricheurs qui ont directement sauté de la première ligne à la dernière) Comme promis :
Trump nu :
Et un avion sur un train :
Alors qu’est ce qui vous impressionne le plus ?
Moi ce que je retiens, c’est que tu as regardé toutes les saisons de Greys Anatomy. (Sérieusement ?!!!)
<3
Ahahah ! Non ! Pas toutes… il doit me manquer les 3 dernières…
Coucou vous! En cours de préparation d’un voyage comme le votre je voulais vous poser quelques questions d’ordre pratique : vous a-t-on demandé une preuve de billet retour à vos passages de frontière avec les USA? Si oui qu’aviez vous prévu? Je pensais au départ seulement prendre un aller retour Paris/Montréal mais j’ai peur que ça suffise pas comme garantie…
Merci beaucoup et bon courage pour les derniers préparatifs de votre prochain voyage
Hello. Nous sommes arrivés à Halifax (Canada) avec un billet aller uniquement, et on ne nous a rien demandé de plus (on leur a expliqué tout notre projet, bien sûr). Nous sommes ensuite entrés 4 fois aux USA par la route, et personne ne nous a rien demandé non plus (même si on expliquait le projet à chaque fois). Après, cela dépend beaucoup de la personne sur laquelle tu tombes à la douane…