HONDURAS – Comment on a survécu au Honduras – 1ère Partie

par | 28 Juin 2017 | Honduras, Sur la route Panaméricaine | 2 commentaires

Date de dernière mise à jour : le 30 juillet 2018

Après une petite randonnée matinale jusqu’à la lagune Ipala (toujours au Guatemala), nous nous dirigeons vers la frontière avec le Honduras.

Le Honduras

Ahhhh, le Honduras…

Beaucoup de voyageurs décident de passer rapidement par le Salvador et le Honduras pour rejoindre le Nicaragua. Il faut dire que ces deux pays n’ont pas très bonne réputation…

Le Honduras est détenteur d’un bien triste record, celui du plus fort indice d’homicide au monde (le nombre de meurtres rapporté au nombre d’habitants). En bref, pas un jour sans homicide dans le pays.

Du coup, on arrive super décontractés !

Bon cela dit, on sait que le Mexique fait également partie de ces pays dits “les plus dangereux du monde” et on ne s’est pas du tout sentis en insécurité là bas. Au Honduras, (comme d’ailleurs dans tous les pays de la région) ce sont surtout des histoires de drogues, de cartels et de maras (les gentils messieurs avec plein de tatouages sur le visages et avec qui tu préfères ne pas avoir de différends).

Donc on relativise.

Toujours est-il qu’il faut rester vigilent, comme partout.

Bref, après quelques formalités un peu longue à la frontière (une bonne heure d’attente avant que la réunion du personnel se finisse) et un super permis temporaire d’importation du véhicule qui nous coute un bras (40 dollars), on arrive au Honduras.

Nous nous dirigeons vers Copán Ruinas.

Copán Ruinas et Copán

La ville jouxte les ruines du même nom. Nous nous installons dans le parking d’un hôtel et tentons de respirer sous les 42 degrés affichés au thermomètre du camion. Le soleil est bien là. Nous sortons faire quelques courses. Mais le temps est lourd et les nuages arrivent. Et finalement c’est sous un déluge de pluie que l’on rentre au camion !

Les ruines

Après une nuit bien moite, on part au petit matin vers les ruines. Voici donc nos dernières ruines mayas.

Le site a connu son apogée au VIIème siècle après JC avant d’être délaissé vers le Xème siècle.

A la différence des autres visites, nous sommes particulièrement impressionnés par les nombreuses stèles toujours en bon état et dont certaines ont même gardé leurs couleurs.

L’entrée du parc est pleine de mangeoires remplis de fruits qui font la joie de superbes aras.

Après quelques heures à chercher toute ombre disponible, on finit notre visite du parc puis on se dirige vers la ville de Copán Ruinas pour se rafraichir un peu. Après un petit plat typique dans un comedor, on se promène un peu dans la ville avant de rentrer au camion. Même sans pluie, la ville est mignonne mais n’a pas beaucoup beaucoup d’intérêt…

A la recherche de fraicheur

La chaleur nous pousse vers la montagne. C’est donc au petit matin que l’on reprend la route. Sauf que les routes, comme au Guatemala, ne sont pas de toute première jeunesse… Nous décidons de nous arrêter dans un balneario avec eaux thermales pour la nuit, nous finirons la route demain.

 

 

 

Parque Nacional Celaque

Nous repartons dès le lendemain matin, direction Gracias, petite ville coloniale au pied du parc. Une halte pour faire quelques courses, mais la ville ne nous émerveille pas autant que les villes coloniales du Mexique, il faut dire que ça semble difficile de faire mieux que Guanajato en la matière…

On repart pour le parc national Celaque qui abrite le point le plus haut du pays, el Cerro de las Minas ou Pico Celaque, 2.870 mètres.

Nous y arrivons en début d’après-midi, trop tard pour une véritable randonnée, on embarque donc nos objectifs macro et on part faire une petite virée sur les chemins aux alentours.

La nuit tombe finalement et nous nous endormons, seuls sur le parking du parc.

Levés avec le soleil, on embarque pour une randonnée prévue de 5 heures jusqu’au point de vue d’une cascade. Ça grimpe pas mal mais finalement, arrivés au point de vue… la vue n’est pas terrible. On décide de continuer et faire une boucle qui nous rapprocherait du point culminant du parc sans y aller, la route serait trop longue (10 heures de marche aller retour).

Ahahah la bonne idée !

Pour faire cela, il faut redescendre et prendre un autre embranchement qui mène vers un autre chemin.

On a déjà marché 4 petites heures.

Mais ce chemin sur la carte semble plutôt simple. C’est une boucle, une sorte d’itinéraire bis pour ceux qui ne veulent pas rejoindre le sommet.

Alors go !

Sauf qu’a priori pas grand monde y passe. Le chemin se perd entre les branches.

On descend, passage de petite rivière, on remonte pour redescendre et passer un autre petit ru. Et puis finalement ça ne fait plus que monter !

On arrive enfin en haut. La vue est chouette mais pas vraiment dégagée (forcément, personne ne vient ici pour défricher je pense). Donc on continue. Tout droit. Oui on rappelle que c’est une boucle… Et enfin, au bout d’un moment ça finit par redescendre.

Oui mais bon, la redescente c’est parfois le plus dur ! Et puis nos genoux de grandes asperges nous soufflent à l’oreille qu’on a déjà marché 6 heures…

On rentre finalement au camion après 8h30 de marche. Fiers d’en être venus à bout mais sur les rotules !!

  

On remonte dans le camion et on se dirige vers le parking d’un hôtel à quelques dizaines de kilomètres pour passer la nuit. On s’endort à 19h… comme des bébés.

Avec le recul cette randonnée était une super expérience et reste vraiment un bon souvenir mais sûrement la plus dure et longue que l’on ait faite !

 

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