NICARAGUA – De Granada à Ometepe

par | 10 Fév 2018 | Nicaragua, Sur la route Panaméricaine | 2 commentaires

Date de dernière mise à jour : le 6 novembre 2019

Nous quittons donc le bord de mer et sa brise rafraichissante pour retourner dans les terres et se replonger dans les villes coloniales.

Granada

A l’image de Leon, Granada est un petit havre de paix, colonial et très très chaud ! Pas grand monde à l’heure à laquelle nous arrivons et nous laissons Tikal dans une rue en plein soleil pour se recharger les batteries.

Nous, c’est plutôt l’ombre qui nous attire mais le soleil bien haut dans le ciel ne laisse que peu répit.

La ville est agréable, la place principale arborée et les ruelles adjacentes aux couleurs vives appellent à la flânerie.

Le soir venu, on se dirige vers le parking de la croix rouge où nous demandons l’autorisation de passer la nuit. La température ne baisse pas, et le vent ne se fait pas sentir. La nuit est longue…

Le lendemain matin, à défaut de fraicheur, ce sera un petit dej/brunch à volonté qui se fait dans un patio ombragé et plutôt bien ventilé. OK l’idée nous convainc en 2 secondes et demie donc on prend nos sacs, notre ordi et on déménage là-bas. On va finalement y passer la plus grande partie de la journée en attendant que le soleil se fasse plus doux.

En milieu d’après-midi, après une balade près du lac on tombe sur un petit hôtel avec piscine et… clim !! On craque et on décide de prendre une nuit.

C’est notre 2ème hôtel depuis le début du voyage.

Vous vous souvenez du premier, à Prince George ? On n’y avait pas super bien dormi, le bruit des voisins donnant l’impression d’une promiscuité un peu trop affirmée…

Donc on gare Tikal dans la rue, on déménage les choses les plus importantes dans la chambre et on file diner. Un truc léger par cette chaleur.

Ok pas léger. Une pizza.

Puis plongeon dans la piscine et on file s’enfermer au frais dans la chambre, laissant Tikal à son triste sort dans la rue. Seul. Enfin on espère qu’il restera seul (l’angoisse des parents se séparant de leur enfant, c’est un peu ce que l’on ressent parfois avec Tikal. Oui c’est bizarre mais c’est vraiment le 3ème compagnon du voyage). Bref.

Donc verdict de ce second hôtel ?

Eh bien la clim c’est bien.

Mais trop, quand on n’a pas l’habitude, on tombe malade.

C’est donc avec un mal de gorge bien affirmé et le nez bouché que je (Dana) vais reprendre la route. Toujours par 40 degrés.

Direction Ometepe.

Ometepe

Ometepe c’est cette ile formée par 2 énormes volcans sur le lago Nicaragua. On y accède en bateau depuis San Jorge, petit village à côté de Rivas. On en a entendu que du bien, c’est donc un passage obligé pour nous !

Nous arrivons en fin de matinée au port, le prochain bateau ne part que quelques heures plus tard, le temps pour nous de manger un morceau puis on embarque. Environ 17 euros la traversée pour le camion et 2 personnes.

Nous arrivons avec la lumière de fin de journée. Le ciel est nuageux mais les volcans restent terriblement impressionnants !

Punta Jesus Maria

Notre spot pour la nuit sera un endroit près de l’eau, Punta Jesus Maria, entourés de cochons et d’oiseaux.

Parque Ecologico Charco Verde

Le lendemain nous décidons de partir visiter le Parque Ecologico Charco Verde, à la rencontre des singes hurleurs et des capucins. Bon au passage on a un super accueil des moustiques, ça ça nous rend vraiment heureux. Tant d’affection dans de si petites bêtes, c’est trop.

Le ciel est bouché, les nuages présents, mais le parc est vraiment splendide. Notre balade se termine dans la réserve des papillons. Des centaines de papillons butinent sur des fleurs multicolores.

Ojo de agua

Nous nous dirigeons ensuite vers Ojo de agua : une piscine naturelle d’un bleu transparent (enfin surtout quand il y a du soleil).

Dana y goute aux piqures de fourmis, ses préférées et aux piqures de guêpes, pour varier un peu.

L’endroit est quand même magnifique, une fois la horde de touristes partie. Nous restons sur le parking et passons une nuit paisible au son des singes.

Au petit matin, après une balade entre les bananiers et les vues magnifiques sur les volcans, nous décidons de reprendre la route et d’entamer un tour de l’île en van. Nous avons entendu dire que certaines portions nécessitent un 4×4. Ça tombe bien !

On se rend compte que l’île n’est finalement touristique qu’au centre. Le reste est très difficilement accessible et très rural. Ça fait du bien de sortir des sentiers touristiques. On se sent tellement bien qu’on ne prend quasiment pas de photos… Si des photos de cochons sur la route. Voilà. Pour le reste, il vous faudra imaginer. Ou y aller. C’est encore la meilleure solution !

On dort en bord de route près d’un restaurant sur la plage. Et le lendemain, après 3 jours, on décide de prendre le bateau du retour.

Après quelques interrogations administratives, (le prix retour n’étant pas le même que le prix aller. Logique) on arrive à faire monter Tikal sur le bateau.

Les deux jours suivants sont un petit zigzag entre la plage et la route principale avant de passer au Costa Rica.

San Juan del Sur

Nous découvrons San Juan del Sur. Nous y passons la nuit et fuyons l’agitation touristique. Après un détour par le point de vue sur la ville, on pousse au nord jusqu’aux plages de Maderas et Marsella… mais finalement nous prenons la route vers le Costa Rica.

Notre dernier pays au sud !

 

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