MEXIQUE – CAMPECHE – Into the wild à Calakmul

par | 16 Avr 2017 | Mexique, Sur la route Panaméricaine | 0 commentaires

Date de dernière mise à jour : le 6 novembre 2019

Après Palenque, nous avons repris la route vers un autre site majeur de l’époque Maya : Calakmul. La particularité de cette cité est le fait qu’aujourd’hui encore elle est totalement enfouie dans la jungle et n’est accessible que par un étroit chemin de 60 kilomètres.

On décide de s’en approcher.

Balamku

A quelques kilomètres de Calakmul se trouve le petit site archéologique de Balamku. Il est 16h et on décide de faire un rapide tour à l’intérieur. Nous sommes les seuls.

On reprend le camion vers Calakmul. On décide d’entrer dans le parc national puis de dormir sur un camping à 7 kilomètres de l’entrée. On passe la nuit entourés par les singes hurleurs qui semblent être juste au-dessus de nos têtes. Ça donne quelques frissons lorsqu’on les entend se mettre à crier vers 3h du matin. S’ouvre alors une discussion avec les 2 chiens du propriétaires, les singe semblant se moquer des chiens !

On reprend la route dès 6h pour se présenter à l’ouverture du site. Après 2 heures de route et quelques 53 kilomètres durant lequel il aura fallu couper quelques branches pour que Tikal passe, on arrive au parking du site.

On entre parmi les premiers et on pénètre dans la jungle. Le chemin est bien balisé et nettoyé, ce qui veut dire pas de feuilles et donc pas de bruit. C’est le meilleur moment pour observer la faune. Et on n’est pas déçu.

Le site de Calakmul

Le parc est plein de cet arbre : tourist’s skin (parce qu’il pèle comme un touriste sous le soleil mexicain…).

La Faune de Calakmul

Une première rencontre dès la route qui nous mène jusqu’au site :

Puis arrivés sur le site : les singes atèles ouvrent le bal :

Petit singe atèle, ou singe araignée, somnolant en haut de sa branche, sur le site maya de Calakmul.

Colonie impressionnante de fourmis, on pouvait les entendre se déplacer sur les feuilles tellement elles étaient nombreuses.

Un toucan pas farouche.

Après 4 bonnes heures de marche, on reprend la route en sens inverse et on parcourt les 60 kilomètres jusqu’à la route principale. On décide de continuer un peu jusqu’à un spot de camping dans un espace privé aménagé en réserve.

On y arrive vers 17h. On est seul. Pas d’autre voiture. Et pas même de propriétaire. L’endroit semble même un peu abandonné…

Vers 19h30, une moto arrive quand même, récupère le prix de la nuit puis repart comme elle est venue. Nous passons une nuit bien calme, avec pour seuls voisins les singes hurleurs et les oiseaux.

Puis nous décidons de changer d’environnement, de nous diriger vers la mer. Direction Campeche.

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