NICARAGUA – Entre canyon et fabriques de cigares

par | 24 Sep 2017 | Nicaragua, Sur la route Panaméricaine | 2 commentaires

Date de dernière mise à jour : le 30 juillet 2018

C’est donc après une nuit sur le parking d’un hôtel vide (mais avec piscine) que nous nous dirigeons vers le Nicaragua.

Le passage de frontière est plutôt simple (avec les conseils pris sur iOverlander) mais un peu lent… Et les paiements côté Nicaragua se font en dollars américains, oui oui, pas le choix de payer en Cordobas.

Somoto

Une fois le Honduras quitté, on se dirige vers le Canyon de Somoto. On s’arrête pour un déjeuner rapide dans un resto sur le bord de route et on repart.

Des amis nous ont conseillé de nous arrêter chez Fausto. Fausto est guide dans le canyon et propose un parking gratuit dans son jardin.

Nous dormons donc dans le jardin familial, entourés de poules et de quelques oiseaux.

Au petit matin Fausto vient nous chercher et départ pour la ballade dans le canyon : on enfile nos sandales pour marcher dans la rivière, on embarque un gilet de sauvetage et c’est parti.

La ballade dure 2 bonnes heures durant lesquelles on ne croise personne.

Avant de plonger dans la rivière il faut marcher une petite demi-heure pour remonter en amont de la rivière. Et malgré l’heure matinale, il fait bien chaud. L’arrivée à la rivière est rafraichissante !

Le soleil se lève doucement au-dessus de nos têtes et les rayons atteignent les parois des falaises. On se laisse filer sur la rivière, tranquillement portés par nos gilets de sauvetage, seulement interrompus par quelques sauts pour rejoindre le cours d’eau en contrebas.

Malgré la fin de la saison sèche, le canyon restera un super souvenir et surtout un endroit rien que pour nous.

De retour chez Fausto, on décide de reprendre la route et de se diriger vers la montagne.

Miraflor

La chaleur du Honduras et celle que l’on ressent déjà au Nicaragua ce matin nous décident facilement à prendre de la hauteur.

On se dirige donc vers la réserve Miraflor dont on a entendu beaucoup de bien et où les nuits semblent plus fraiches (gros +).

On arrive à la Finca Ojos Lindos. Les propriétaires ne sont pas là mais Marcial et sa famille nous accueillent. Ils gardent la propriété et s’en occupent en l’absence des propriétaires. Les premiers échanges ne sont pas simples, le prix semble avoir augmenté et Marcial n’est pas très ouvert à la négociation… Bon, nous payons la somme demandée. Finalement Marcial vient nous voir quelques temps plus tard nous disant s’être renseigné auprès de la propriétaire et a priori les prix n’ont pas augmenté, il nous rendra donc la différence.

La discussion se détend finalement et nous nous décidons à prendre un tour ornitho le matin suivant avec lui. La région est connue pour abriter de nombreuses espèces d’oiseaux et plantes.

On file ensuite rapidement au lit, le réveil est prévu pour 5h30 demain.

Après un lever qui piquotte, on embarque nos sacs à dos pour une balade à travers forêt, champs et plantations de café. Peu d’oiseaux finalement mais on aura passé un bon moment malgré tout. Et après l’effort, le réconfort avec un petit dej fait maison par la femme de Marcial.

Esteli

On reprend la route, direction Esteli cette fois, ville réputée pour ces cigares. Aucun de nous deux ne fume mais une visite d’une fabrique s’impose malgré tout.

Le climat est propice à la culture du tabac : les champs environnants permettent de cultiver les feuilles qui seront séchées dans les fabriques autour d’Esteli puis transformées en cigares de différentes intensités. La fabrication est réalisée en binôme et généralement un homme et une femme se partageant le travail. Ce qui parfois crée des couples…

Tisey

Après les cigares, on décide de sortir à nouveau de la zone urbaine pour monter dans les montagnes environnantes en direction d’une autre finca, dans la réserve de Tisey. Il pleut. De plus en plus fort. La route en bitume laisse place à la terre puis aux gros cailloux. Tikal fait du bruit au freinage et ça commence à nous inquiéter un peu…

C’est sous des trombes d’eau que l’on arrive finalement. Il y a un restaurant et de l’internet, on s’installe pour 2 nuits. On alterne balades entre les gouttes et travail sur le blog.

 

Le jour du départ, on décide de se diriger vers un garagiste sur Esteli. On fait bien : il s’avère que les deux ressorts à l’intérieur des tambours arrières sont cassés et d’un côté le tambour a lui-même été attaqué. Pas trop de problème pour trouver les ressorts de rechange mais pour ce qui est du tambour, il faut voir s’il est possible de l’usiner sans trop prendre de matière… Le stress monte un peu parce qu’envoyer un tambour d’Iveco de France au Nicaragua risque de couter un petit bras d’enfant quand même !

Le propriétaire nous laisse passer la nuit dans le garage, dans Tikal, sans roues arrière pour l’occasion.

Le lendemain, bonne nouvelle, de nouveaux ressorts sont installés et le tambour droit usiné. On reprend finalement la route avec un Tikal tout neuf vers d’autres aventures.

Direction Leon (et la chaleur).

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